Pré-requis : utiliser uniquement les signaux graphiques et techniques que vous avez testé, qui ont prouvé dans le temps leur fiabilité. Les données chiffrées en points sont utilisables pour le FCE (contrat à terme CAC 40).
Principes généraux :
1/ Jouer tous les signaux chartistes et techniques (systématisme) tout en intégrant le contexte de marché (très important). Surtout pour les signaux techniques, il est primordial de connaître leurs limites d’utilisation suivant le contexte de marché (directionnel, hésitant).
2/ Ne pas se faire de « films » sur ce qui va se passer mais se poser la question : qu’est-ce que je fais si le marché monte ? qu’est-ce que je fais si le marché baisse ?
3/ Tenir la position quand elle est gagnante : il faut gagner suffisamment, avoir une espérance par trade gagnant plus élevée que les trades perdants. Jouer au minimum 8 à 15 points d’écart par lot puis trailing stop le cas échéant. Viser un écart-type pour le gain de 20 à 25 points quand on capte une tendance.
4/ Ne pas anticiper les signaux techniques.
Avant d’entrer en position se demander : où et quand je suis invalidé (c’est le plus important) ? quel est mon objectif ? se fixer comme première cible « mécanique » de 8/10 points par exemple sinon niveau chartiste (issu de son analyse chartiste).
Ecrire sa stratégie avant d’entrer en position, le marché nous laisse le temps de réfléchir quand c’est calme en profiter pour préparer le coup suivant. Un hésitant sera rarement dans les marchés directionnels, typiquement il entre dans les phases hésitantes, ce qui n’est pas bon. Les coups doivent être préparés à l’avance.
Quand je fais 8/10 points rapidement (4 à 5 mins) : je sors, je prends mon bénéfice quitte à revenir sur le prix initial si les conditions techniques sont toujours favorables. A appliquer particulièrement dans les marchés hésitants.
Stoploss :
Si je ne peux pas accepter la perte potentielle, je ne fais pas le trade : j’attends soit un meilleur niveau de prix soit une meilleure configuration technique. Si mon stoploss est inférieur à l’écart-type ce n’est pas bon, il faut savoir accepter plus.
Sinon :
Soit je mets un stoploss court (agressif, sortie au bout de 5-6 mins si çà redescends en-dessous de mon cours d’achat par exemple) mais dans ce cas il faut que je revienne agressivement sinon je ne serai jamais dans les grandes tendances. Le risque est d’accumuler les petites pertes dans un marché hésitant, ce qui peut faire une lourde perte à la fin de la journée et être dur psychologiquement (découragement au bout d’un moment).
Soit je mets un stoploss large (niveau de retournement majeur ou intermédiaire de tendance fournit par l’analyse chartiste) sachant qu’il y aura très peu de chances d’être touché (si l’analyse chartiste est fiable) et ensuite je le gère une fois qu’il y a un bel écart de fait (en fonction de l’arrivée sur un niveau, sur une figure type double top je me pose les questions suivantes : j’allège ? je sors ? je remonte mon stoploss ?).
L’important est de se demander quand je sors de position : quand vais-je revenir sur le marché ? à la hausse ou à la baisse.
Le timing : au bout de ¾ d’heure par exemple (si je veux tenter un grand écart), si le marché ne va pas dans ma direction alléger au moins la position. Il ne faut pas s’entêter contre le marché.
Indicateurs techniques de contre-tendance :
– Les utiliser après un beau mouvement de tendance contraire au sens que vous voulez jouer ; en marché hésitant utiliser les niveaux de prix beaucoup plus efficaces car sinon on entre beaucoup trop tard avec les signaux techniques (en retard sur les prix par définition).
– Si votre signal technique est sur le point de se déclencher, que le marché (FCE) est hésitant : regarder le DAX + EUROSTOXX pour confirmer le déclenchement, voir si eux aussi déclenchent le signal.
Avant une statistique : anticiper le sens provoqué par la statistique c’est du jeu !! Préférez dans ce cas le casino. Je ne prends pas position avant une stat (ou au moins j’allège).
Marchés hésitants (zone de neutralité, période en journée hésitante, plat de marché) :
Ce sont les niveaux de prix les plus pertinents, les autres signaux techniques sont en retard.
– Dans les contextes de marché hésitants, je peux jouer tous les signaux en restant 5 à 6 mins si çà ne confirme pas et/ou en tentant de petits écarts de 8 à 15 points. Si au bout de 5-6 mins les prix repassent en dessous du niveau joué (si je suis acheteur) je sors.
– Je peux tenter des petits scalps (5-6 points par ex.) dans les trading range.
– Le piège quand on débute est de vouloir à tout prix agir quand le marché est hésitant mais on s’épuise : on est ensuite moins efficace quand il y a quelque chose à faire.
Taille de la position :
Ne prendre que de petites positions par rapport à votre capacité maximale si vous jouez des niveaux de prix (support ou résistance). Capacité maximale uniquement sur signaux techniques.
Plateforme : Votre broker et son interface doivent être choisi scrupuleusement, techniquement et commercialement : inutile de rajouter du stress à votre trading. Vous pouvez opter pour metatrader, sans doute la meilleure plateforme de trading, et avoir plusieurs accès pour passer vos ordres en cas de problème de connexion internet.
En conclusion : ayez un plan de trading, respectez-le (le mettre par écrit aide à le respecter). Rayez de votre cerveau les idées du type : « le marche a trop monté, je vends », « il a trop baissé j’achète ». L’excès entraîne l’excès, rien ne sert dans ce cas à vouloir être à contre-tendance sauf à vouloir vider votre compte de trading.
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