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les principales erreurs en bourse

Les Erreurs à ne pas commettre en bourse

les principales erreurs en bourse

les principales erreurs en bourse

Ne pas mettre de stop !

Que ceux ci soient mentaux (attention danger car si le marché décroche il ne prévient pas) ou réels il faut toujours anticiper le pire et donc savoir la perte maximum encourue.
Ne pas mettre de stop revient à encourir le risque de voir fondre son capital en cas de recul très fort de l’action.

Moyenner à la baisse :

On double une ligne en général pour diminuer son prix de revient unitaire. On a déjà une position perdante qui continuera forcement à être perdante. On pense que l’action, pour je ne sais quelle raison, a fini de baisser. Si c’est pas le cas vous verrez fondre votre capital bien plus rapidement…Ne perdez jamais de vue que le plus bas d’une action est 0.

Ne pas couper ses pertes :

Normalement si vous avez un stop elle se coupe automatiquement ! Sinon, c’est la petite douleur à la tête qui se transforme en tumeur…Si vous coupez les pertes vous évitez les grosses « claques ». Si vous évitez les grosses claques vous risquez de rester beaucoup plus longtemps dans l’arène boursière.

Ne pas se remettre en question :

Si vous avez une mauvaise série de trades, posez vous la question : pourquoi ? Même si vous n’obtenez jamais la réponse vous avez déjà l’intelligence de vous poser la question ! Est ce le hasard ou est ce un facteur humain ? Les pertes en bourse c’est comme les crash d’avion, ils sont souvent de cause humaine.

Se croire plus fort que le marché !

Le marché à tort et moi j’ai raison ! C’est fatal ! C’est comme aux examens, il y a une note, il faut l’accepter, bonne ou mauvaise ! Le marché a bien sûr toujours raison !

Trader sous les émotions !

C’est la pire chose qui puisse vous arrivez ! Vous ressentez des émotions ! Désespoir ou euphorie ! La bourse n’est pas un jeu, ni un casino ni un sport ! Les émotions gardez les pour quelqu’un d’autre que le marché boursier ! Vous devez être un robot ou un militaire ! N’ayez jamais d’émotion ! La raison est simple sous l’émotion on fait n’importe quoi ! C’est comme après quelques verres on pense qu’on conduit très bien, c’est faux !

Tomber amoureux des ses actions !

Déjà, je ne savais pas qu’on pouvait tomber amoureux d’une action ? Ca me rappelle la grande époque de Maurel et prom tout le monde était en admiration devant MAU. En général, on tombe amoureux d’une action qui monte…On pense que l’idylle va continuer et l’action monter, monter jusqu’à atteindre le 7ième ciel…Quand on en est là, une lumière rouge devrait s’allumer dans notre cerveau et nous dire attention, les arbres ne montent pas jusqu’au ciel…N’oubliez pas que vous êtes sur le marché pour prendre de l’argent !

Suivre les conseils !

Les miens ou ceux de quiconque (surtout ceux qui les vendent). En France il y en a peu au final et ils sont tous aussi moyens les uns que les autres. Plus un conseil en bourse est cher et plus vous devez faire preuve de méfiance ! Entre la réalité du marché et la réalité des diverses lettres confidentielles il y a un monde.

Acheter parce que ça a baissé !

France Telecom est passé de 220 à une poignée d’euros, beaucoup d’entreprises des années 2000 ne sont plus là ! Equant et wanadoo par exemple ! Plus bas que bas existe ! Il y a le sol qui vaut 0.
Si toutefois vous pensez qu’une action est basse et qu’elle va se stabiliser sur un niveau plancher n’oubliez pas le stop ! Je suivais l’action SX plan de trading achat vers 4 on vient de 40 € ou plus et stop sous 4 € aujourd’hui elle en vaut plus ou moins 3 €…Idem pour l’action ULDV qui a beaucoup baissé (c’est pas peu dire) qui stabilise sur les 4 elle vaut 5 € aujourd’hui.

Se fixer des objectifs de gains !

Si vous êtes un investisseur long terme, à mon avis il ne faut pas se fixer de limite de gains (par ex se satisfaire d’un performance de 10 %) ! La raison est simple on n’est jamais à l’abri d’un événement exceptionnel ! OPA ou tout simplement poursuite de la tendance de fond haussière. Ne limitez pas les gains, mais limitez les pertes.

Ne pas couvrir votre portefeuille !

Si vous avez un portefeuille conséquent et que vous êtes full long il n’est pas idiot d’y intégrer un peu de BX4 ou de put pour couvrir votre PF en cas de baisse…

Trader les warrants et autres certificats à barrières.

Les warrants sont des machines à perdre ! C’est clair, net et précis ! En cas de variation extrêmes du sous-jacents le market maker peut bloquer le warrant. Ces produits sont faits par les banques pour enrichir les banques…
Pour les certificats à barrière désactivante : à quoi sert une barrière si ce n’est à être désactivée ?

Il y a sûrement encore beaucoup de conseils à mettre en application, la liste n’est exhaustive, n’hésitez pas si vous voulez compléter cette liste à le faire. Vous ne ferez pas fortune en suivant ces « règles » mais vous resterez sur le ring plus longtemps ! Si vous êtes encore dans la course c’est que vous n’avez pas fait faillite !

Les warrants

warrant

un warrant se prononce varan…

Définition d’un Warrant

Le warrant correspond à une option d’achat (cas du « Call ») ou une option de vente (cas du « Put ») qui donne le droit mais non l’obligation d’acheter (dans le cas du « call ») ou de vendre (dans le cas du « Put ») un actif sous-jacent pendant une période déterminée à un prix déterminé à l’avance.

Les warrants sont des produits financiers émis par des établissements financiers (des banques dans la majeure partie des cas). Cela les différencie des options.

Les warrants peuvent reposer sur plusieurs supports dont notamment :

    • les actions
    • les indices boursiers
    • les taux d’intérêt
    • les obligations
    • les devises
    • les matières premières
    • ou tout simplement un panier sectoriel.

Il faut savoir que les warrants bénéficient actuellement d’un regain d’intérêt de la part des investisseurs en raison d’une volatilité des marchés financiers particulièrement importante qui rend le recours à des solutions de couverture de portefeuille particulièrement judicieux.

 

Caractéristiques d’un Warrant

Le Warrant est caractérisé par les paramètres suivants :

  • Le type de warrant (call ou Put) 

Il faut savoir qu’il existe sur le marché deux types de warrants :

    • le « Call » (qui correspond plus ou moins à une option d’achat)
    • et le « Put » (qui correspond plus ou moins à une option de vente).

 

  • L’actif sous-jacent (le support)

Un warrant repose obligatoirement sur un actif sous-jacent (c’est-à-dire le support) du Warrant.

 

  • Le prix d’exercice 

Le prix d’exercice du warrant (également appelé « strike ») correspond au prix que vous devrez débourser pour acheter (cas du « Call ») ou vendre (cas du « Put ») l’actif sous-jacent en cas d’exercice du warrant.

Le prix d’exercice est fixé lors de l’émission du warrant et ne peut pas normalement être modifié ultérieurement (sauf en cas d’opération sur l’actif sous-jacent : division du nominal,…).

 

  • La date d’échéance (maturité du warrant) 

Il faut savoir également que le warrant a une durée de vie limitée (souvent à quelques mois). La durée de vie du warrant est déterminée dès sa création (et ne peut pas être modifiée ultérieurement). Si votre warrant n’est pas exercé après la date d’échéance, votre warrant perdra toute valeur.

 

  • La parité 

La parité correspond au nombre de warrants qu’il est nécessaire d’acheter afin d’envisager d’acheter (dans le cas du « Call ») ou de vendre (dans le cas du « Put ») une unité de l’actif sous-jacent.

 

  • La quotité 

La quotité est la quantité minimale de warrants qu’il est nécessaire d’acheter ou de vendre en Bourse.

 

  • Le cours du warrant 

Le cours du warrant est déterminée selon la loi de l’offre et de la demande. Il faut savoir néanmoins que la valeur du warrant est intrinsèquement lié à la valeur de son support (ce qui est normal puisque le gain final de l’opération sur le warrant dépendra de la valeur de l’actif sous-jacent à la date d’échéance).

Lors de l’émission du warrant, les établissements bancaires utilisent des formules mathématiques relativement élaborée (formule de « black and scholes » notamment).

 

  • et éventuellement le cours de l’actif sous-jacent qui peut être donné à titre informatif.

Lorsque vous aurez l’occasion de vérifier les cotes des warrants, vous pourrez constater que le cours de l’actif sous-jacent y figure (pour certains établissements bancaires). Tous les établissements bancaires ne les affichent pas. Mais cela vous facilitera l’existence car vous n’aurez pas besoin de vérifier le cours de bourse de chaque support.

 

A quoi sert un warrant ?

Un warrant peut avoir plusieurs fonctionnalités :

    1. couverture d’un portefeuille boursier contre un éventuel retournement de tendance ;
    1. spéculation sur des valeurs boursières.

Il faut savoir que les warrants sont apparus pour la première fois en Suisse en 1986. Ils ont désormais plus de 22 ans et de nombreux investisseurs ont désormais l’habitude de se servir de ce type de produit.

Les Certificats

Lancés en France en 1998, il a fallu attendre 2003 pour que le marché des Certificats devienne significatif. Ces produits dérivés, encore assez méconnus pourraient rapidement supplanter les warrants sur le marché au vu des nombreux avantages qu’ils présentent.

Sur le marché des produits dérivés, les Certificats sont construits selon un modèle innovant. Si vous êtes tenté par la possibilité de bénéficier d’un fort effet de levier, pour une mise initiale faible, mais que les notions de « volatilité, thêta, delta… » vous découragent, les Certificats vous sont destinés. Ces produits, au même titre que les warrants, ne sont néanmoins pas sans risques. Qui dit produit dérivé, dit effet de levier et qui dit effet de levier dit risque accru.

Nous nous pencherons ici sur les Certificats de type Turbo. D’autres types de certificats existent, commercialisés par d’autres émetteurs (BNP,Calyon, Société Générale), mais sont plus complexes et moins utilisés (cappés, floorés, Barem., à fenêtre d’activation..).

Que sont exactement les Certificats ?
Il s’agit de titres financiers émis par des banques qui en assurent la liquidité et cotés en Bourse au comptant (pas de SRD et pas de vente à découvert possible). Ils se distinguent des Warrants, par exemple par leur simplicité de fonctionnement comme d’évaluation. Dans la plupart des cas, la volatilité et le temps n’ont pas ou peu d’effet sur la valeur du Certificat. Chaque produit porte un nom donné par l’émetteur et est identifié par un code mnémonique chiffré avec une lettre à la fin identifiant l’émetteur. Ainsi un certificat identifié 1344D sera émis par Dresdner tandis que le 1903C sera émis par Citigroup.

Principe de fonctionnement
Les Certificats permettent de parier à la hausse comme à la baisse du sous-jacent auquel ils sont adossés, à partir d’une mise initiale minime. Le sous-jacent est à ce jour un indice ou une action. Les devises et matières premières ne constituent pas à ce jour des sous-jacents pour les certificats, au contraire des warrants.
Il en existe deux types principaux en fonction du scénario : les Certificats « bull » ou « call », jouent la hausse du support ; les « bear » ou « put », jouent la baisse.

Composantes des Certificats Turbo
Le Certificat est affecté d’une date d’échéance et d’un seuil de référence. Dépourvu de données complexes comme la volatilité, le Delta ou la valeur temps au contraire des warrants, il suffit, pour l’évaluer approximativement, de faire la différence entre le cours du sous-jacent et le seuil de référence en tenant compte de la parité (nombre de certificats équivalent à un sous-jacent, généralement 100).
Par conséquent, nul besoin de pricer complexe pour évaluer le prix d’un certificat, un simple calcul mental suffit.
Le certificat permet de multiplier les performances du sous-jacent et les gains que vous pouvez retirer des certificats sont illimités tandis que les pertes sont limitées à l’investissement initial (potentiel de perte limité à 100% donc).
Le seuil de référence est la donnée essentielle à surveiller pour un certificat. En effet, celui-ci indique la limite de vie ou de mort du certificat. Si le cours du sous-jacent venait à toucher ce seuil, la désactivation est immédiate et, au contraire des warrants qui continuent à coter, le certificat est retiré de la cote et constitue une perte sèche pour le malheureux investisseur qui n’aurait pu vendre à temps.

Calculer le prix d’un certificat – la théorie : exemple concret
Imaginons que vous vouliez parier sur la hausse d’une valeur, par exemple France Télécom. Vous achetez un Call Dresdner Cperform (seuil de référence 16 euros) que vous payez 4,90 euros alors que le cours de l’action est de 20,67 euros. La durée de vie du Certificat est de 4 mois et le seuil de référence de 16 euros.
En fonction de l’évolution du sous-jacent, plusieurs scénarios peuvent se réaliser.
La parité étant généralement de 100, chaque cent de variation du sous-jacent équivaut à un cent de variation du certificat. Sur indice, un point de variation du cac40 équivaut à une variation de un cent du certificat.

1. Scénario de hausse invalidé :
Si le cours du support touche le seuil de référence pendant la durée de vie du Cperform, le Certificat est bloqué et perd toute sa valeur, et ce, même si le cours remonte par la suite.

2. Scénario de hausse validé :
Si le sous –jacent monte comme anticipé, la valeur du Cperform à l’échéance est égale à la différence entre le cours et la valeur de référence. Plus le cours aura augmenté, plus vous serez gagnant. Ainsi, avec une action à 25 euros après 4 mois, votre bénéfice sera égal à 4,10 euros, c’est-à-dire [(25 – 16) – 4,90 euros*]. Tant que la valeur est supérieure à (4,90 + 16), vous êtes gagnant. Bien entendu, le certificat peut être revendu à tout moment, sans attendre la date d’échéance.

Calculer le prix d’un certificat – la pratique
Les plus attentifs auront remarqué dans l’exemple ci-dessus une « anomalie ». En effet, si l’on se réfère à la définition donnée plus haut des certificats et du calcul de leur valeur, le certificat mentionné dans l’exemple est un call France Télécom de seuil de référence 16 euros. Au moment de l’achat, le cours de l’action est de 20,67 euros. Pour calculer le cours du certificat, il convient donc de soustraire le seuil de référence au cours de cotation : 20,67 – 16 = 4,67 euros. Or, le call est acheté 4,90 euros dans l’exemple et non 4,67 euros comme ce devrait être le cas. Pourquoi ?
La réalité est un peu différente de la théorie. En effet, les certificats ont une fourchette de cotation différente selon les sous-jacents (qu’on appelle aussi le spread). Pour les actions, cette fourchette est de 10 cents. Pour les indices, cette fourchette varie entre 3 et 4 cents selon les émetteurs. Il s’agit de la marge de sécurité de dégagement de l’émetteur pour vendre sa position de couverture.

Il convient donc de comparer la fourchette de l’action et celle du certificat. Admettons que la fourchette de cotation de France Télécom ait été 20,62 / 20,67 avec une dernière cotation à 20,67. La fourchette du certificat devrait donc être (20,62 – 16) et (20,67 – 16) donc 4,62 / 4,67. Or, on l’a vu, la fourchette des certificats sur action est toujours de 10 cents. La fourchette sera donc plus probablement 4,62 / 4,72 (Différence calculée sur la fourchette à l’achat, le « Bid »). Comment expliquer que l’achat ait été effectué à 4,90 euros dans ce cas ?

En fait, une autre « astuce », en plus de la fourchette de 10 cents, vient modifier la fourchette de cotation.
En effet, la valeur du certificat n’est pas uniquement égale à la valeur intrinsèque (calculée en faisant la différence entre la valeur du sous-jacent et le seuil de référence) mais aussi augmentée d’une valeur qu’on appelle frais de financement (qui dépend essentiellement du taux d’intérêt) et qui est une valeur diminuant linéairement entre la date d’émission et la maturité. Ce qui augmente la valeur des call et diminue la valeur des puts, d’autre part diminué des dividendes moyens calculés. Derrière ce jargon de banquier se dissimile en réalité la seule variable inconnue du calcul des fourchettes de cotation des certificats. Après observation sur le marché, cette valeur de frais de financement est généralement comprise entre 15 et 20 cents pour les actions et autour de 8 ou 10 cents pour les indices, qu’il faut donc rajouter à la fourchette calculée ci-dessus. On arrive donc à une fourchette de 4.80 / 4.90 euros en se basant sur une valeur de frais de financement de 18 cents.

La valeur d’’un certificat est donc plus compliquée à calculer en pratique qu’en théorie et il convient de toujours garder à l’esprit cette « marge » de manœuvre pour se fixer des objectifs de cours de revente.

En outre, sur certains certificats indices, une décorrélation importante du sous-jacent sera souvent observée. Ceci est dû au fait que les le certificat est indexé en séance la plupart du temps sur le contrat Future de l’indice qui cote en continu au contraire de l’indice qui cote toutes les 30 secondes. Les réajustements de fourchette se font donc sur les cotations du Future. C’est le cas pour le CAC 40 et le Nasdaq 100, cela n’est apparemment pas le cas pour le DAX 30. Par contre, le seuil d’invalidation est bien à surveiller sur l’indice de référence (communément appelé indice cash).
Dans le doute, toujours contacter l’émetteur du certificat.

Précautions à prendre à l’usage
A l’’approche du seuil d’invalidation, le certificat est souvent suspendu ou réservé à la baisse sur le marché à un niveau souvent proche de cette fameuse valeur de frais de financement. Il sera donc souvent difficile voire impossible de revendre sous 0.20 euros pour les certificats actions ou sous 0.10 euros pour les certificats indices.

En outre, lors des pics de volatilité, le certificat devient souvent incotable et l’émetteur se retire pendant quelques instants de la fourchette. La prudence conseille donc de limiter la taille de ses positions (et donc du risque) en cas d’événements brusques et imprévus (attentats, annonce surprise…) si l’on ne veut pas tout perdre.
Avec l’effet de levier propre au certificat, il convient également de couper rapidement ses positions si le scénario anticipé est invalidé.

Enfin, d’’un point de vue fiscal, il est important de savoir que si les gains sont imposés dès le premier euro au même titre que les warrants. La désactivation de certains certificats est déductible fiscalement en cas de moins-value mais il convient de consulter la rubrique « Fiscalité » des brochures des différents émetteurs afin de s’en assurer.[b]

Conclusion :
On l’’a vu, le certificat est un produit particulièrement attrayant de par sa simplicité et de par l’effet de levier qu’il procure avec un montant investi minime.
Le certificat étant un produit dérivé, il convient néanmoins de s’entourer de certaines précautions et règles de gestion strictes pour éviter l’invalidation et la perte de son investissement.

Avantages des certificats
– Effet de levier : pour 1% de variation sur le sous-jacent, le levier varie de 10 à plusieurs dizaines de pourcents.
– Liquidité : l’émetteur est toujours vendeur ou acquéreur sur le marché.
– Quotité : contrairement aux warrants, aucune quotité minimum n’est requise.
– Simplicité : pas de valeurs grecques (Delta, Vega, Theta…) à surveiller comme sur les warrants.
– Pas de valeur temps : l’investisseur a jusqu’à la date d’échéance pour que le scénario se réalise.
– Volatilité : exposition quasi nulle à la volatilité implicite, contrairement aux warrants.
– Variété des sous-jacents : outre les principales valeurs du CAC, il est possible de trader les indices quasiment au point près.
– Investissement minimum : une position de quelques centaines d’euros sur certificat équivaut à une position de plusieurs milliers d’euros sur le sous-jacent.
– Initiation aux futures : Hormis le seuil d’invalidation, les certificats sont le produit dérivé qui se rapprochent le plus des futures.

Inconvénients des certificats
– Seuil d’’invalidation : sans aucun doute le plus grand inconvénient, si le seuil est touché, le certificat est désactivé.
– Fourchette de cotation : avec 10 cents sur les actions, et 3 ou 4 cents sur les indices, plus la valeur de frais de financement il peut être difficile de vendre au prix prévu.
– Valeur des frais de financement : la valeur des frais de financement variant légèrement dans le temps, le calcul du prix du certificat est difficile.
– Emetteur / Market maker : lors des pics de volatilité du marché (publication de statistiques) il arrive que la fourchette de cotation ne soit plus assurée par l’émetteur, rendant la vente du certificat impossible. Des « pannes techniques » empêchent parfois toute cotation pendant de longues minutes.
– Effet de levier : avantageux lorsque l’investisseur a raison, l’effet de levier accélère les pertes lorsqu’il a tort…
– Fiscalité : les gains sont imposables dès le premier euro et la perte due à un certificat désactivé est déductible fiscalement des plus-values de l’année (pour plus d’infos, se référer aux brochures et guides des émetteurs).
– Ordres stop : tout comme les warrants, il est difficile de protéger une position, un ordre à seuil de déclenchement ne permettant pas de maîtriser le cours d’exécution. Depuis peu, il est impossible de mettre des stops sur les Certificats.