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john murphy

La philosophie de l’Analyse technique selon John Murphy

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John Murphy

Les trois principales informations à disposition du technicien sont : le prix, le volume et la position ouverte (utiliser dans le cadre des marchés futures et des options).
Toute approche technique repose sur trois principes :
• L’action des marchés intègre tout
• Les prix évoluent par tendance
• L’histoire se répète
Une tendance en cours a plus de chance de se prolonger que de se retourner.

Le fondamentaliste étudie les causes des mouvements de marché alors que le technicien étudie leurs effets. Les prix ont tendance à être en avance sur les fondamentaux perceptibles. Les prix des marchés agissent comme indicateurs avancés des fondamentaux.

Quels sont les avantages de l’ analyse technique ?
L’analyse technique permet d’avoir :
• un meilleur timing (selon les unités de temps)
• une flexibilité et une adaptabilité sur les marchés

L’ analyse technique peut nous apporter des indications sur l’état actuel de l’économie vis-à-vis des graphiques.

Attention il y a une différence entre les techniciens (utilise des indicateurs en établissant des modèles quantitatifs) et les chartistes (le graphique reste leur outil principale). Tous les techniciens ne sont pas forcément des chartistes mais le contraire est vrai.
L’AT repose beaucoup sur des indicateurs de sentiments ou flux de capitaux.

Critique de l’AT : Il est souvent vu comme une prophétie réalisatrice. C’est-à-dire que les analystes techniques réaliseraient leur propre prophétie en appliquant leur méthode ce qui ferait avancer le cours dans la direction des analystes.

Theorie de Charles Henri Dow

Théorie de Dow

Theorie de Charles Henri Dow

Charles Henri Dow

Avant d’énoncer les lois de la théorie de Dow, un petit peu d’histoire sur Charles Henry Dow, il est l’un des pères fondateurs de chartisme occidental. Charles Henry Dow est né en 1851 aux États-Unis. Ancien chef rédacteur du Springfielf Republican, il est le cofondateur du Wall Street Journal avec Edward D. Jones en 1889. Il n’a jamais écrit de bouquin sur sa théorie. Il a fait connaître sa théorie par les éditoriaux des journaux, par les articles et neuf « lettres Leadville ». Après la récession de 1890, les entreprises cherchaient à placer le trop-plein d’actif. Dow a saisi cette occasion pour mettre au point la moyenne industrielle du Dow Jones (les 12 plus grandes industries à l’époque) en 1896. Ainsi, le Dow Jones sert d’indicateur de tendance et il a pu démontrer que si la moyenne industrielle et de chemin de fer changeait de tendance, cela voulait dire qu’un véritable changement économique s’opérait.

Pour plus d’information : http://www.answers.com/topic/charles-dow

La théorie de Dow :

La première loi est puisqu’un marché est efficient, les opérateurs détiennent l’ensemble des informations pertinentes. Le cours d’une action intègre les peurs, les attentes, les perspectives favorables et défavorables. Il reflète ainsi le consensus du marché.
Le marché est décomposé en trois types de tendance :
– Primaire (long terme)
– Secondaire (moyen terme)
– Tertiaire (court terme)

Il est intéressant de voir comment il décrit la phase haussière et baissière. Une phase haussière ou baissière commence souvent par des volumes faibles. On remarque qu’en début de phase haussière, on aura tendance à voir une courbe avec des faibles volumes et une petite tendance baissière avec un nombre important de vendeurs et des acheteurs minoritaires sans pour autant avoir beaucoup d’échanges. Et pour un début de phase baissière, on remarque des résultats assez élevés (un peu plus dur à voir) avec des investisseurs prudents et des volumes relativement bas. La phase baissière se fait plus brutalement et plus rapidement.

Le marché a de la mémoire, il se souvient des supports et des résistances, où on peut voir une cassure franche ou un rebond, où on peut observer des accumulations (phase haussière) ou des distributions de titres (phase baissière) avant la reprise de la tendance.

Une des règles fondamentales : Un seul indice ne peut justifier un changement, il faut toujours avoir une référence pour confirmer la tendance et il ne faut pas à priori jouer à contre sens.

Les volumes suivent la tendance générale. Si la tendance est haussière et dans un marché baissier, les volumes accompagneront les tendances fortes en augmentant. L’évolution dans un marché haussier vers un marché baissier se fait par une baisse des volumes comme pour un essoufflement.

Voici à peu près ce que j’ai retenu des règles du chartisme de Dow.

actu bourse

Apprendre à lire l’actualité financière

presse boursière

presse boursière

Comment apprendre à lire l’actualité pour un investisseur?

Lire l’actualité financière est une tâche difficile. Les analystes financiers le font tous les matins. Certains traders en font leur quotidien comme si c’était le graal. Les agences de notation se servent de cet outil pour noter les entreprises, les états… Pourtant cela arrive souvent à plusieurs personnes de se tromper quand il s’agit de prédire. Il faut savoir que les journaux sont à double tranchant, si vous décryptez mal les actualités… Il y a de fortes probabilités que le raisonnement qui s’ensuit soit complètement absurde. On me dit souvent plus d’information permet une meilleur compréhension de l’actualité. Dans cet article, j’aimerais mettre un terme à certains préjugés sur cet outil. Les journaux ne sont qu’un outil, ils ne sont pas la solution miracle à votre équation et j’entends bien vous le montrer.

Imaginez un ordinateur qui puisse intégrer toutes les variables et les informations que vous lisiez ou entendiez. Serait-il aussi performant qu’il peut paraître ? Trop d’information tue l’information. À force de lire les journaux, de regarder l’actualité sur internet chaque 1h voir 15min, j’en suis venu à la conclusion qu’on s’aveuglait.
Il y a trois types d’erreurs courantes (que j’ai en tête) qui font barrage à notre perception de l’actualité dans sa globalité.

La première est de se raconter une histoire.
Les animateurs de BFM radio en sont les rois. (Je continue à les écouter tout en sachant cela). Si le cours baisse, il faut absolument une explication et pareil à la hausse. On veut du spectacle, de quoi captiver les foules et faire vendre. Donc nous cherchons à trouver des solutions saugrenues comme : le cours baisse parce que la FED a dit cela ou le chômage en forte hausse. Une journée des plus marantes à écouter est la journée des 4 sorcières (l’expiration de différentes options et contrats à terme, par exemple les futures sur l’indices CAC40 du mois de février sont clôturés le 3éme vendredi de Février et remplacés par les futures de Mars). On entend de tout et n’importe quoi. Dès fois il faut savoir dire, non ce phénomène n’est pas explicable ou il y a telle ou telle probabilité que ce soit dû à 5 choses différentes. Au final en quoi cela peut affecter notre jugement ? Il est simple de voir que si on cherche la cause et qu’on trouve des explications erronés, et bien la base de notre jugement sera fausse. Nassim Taleb nomme cela « l’erreur de narration » car on aime tous se raconter des histoires. Si le biais de notre jugement est positif, on cherchera des actualités optimistes et on ignorera les éléments négatifs. C’est comme en analyse technique, on pourra toujours avoir raison mais est-ce notre égo qui a raison ou l’objectivité?

La seconde est l’accumulation des informations.
Les investisseurs pensent avoir raison de lire énormément. Apprendre pour apprendre n’est pas une bonne chose. Je pense toujours que pour être en bourse, il ne faut pas être un génie ni même être un expert. La preuve, les experts se trompent tous quand il s’agit de faire une prédiction. A ce propos, il y a une étude sur des étudiants d’Harvard qui montrait que l’égo est souvent plus important quand on croit en connaître plus que tout le monde. Les étudiants devaient définir une probabilité qu’un évènement arrive et une autre population de personnes ordinaires ont fait le même test. Le résultat: l’erreur d’approximation était plus grande chez les étudiants d’Harvard. Et oui l’égo, l’emporte quand il s’agit de culture. Je me rappel d’une phrase d’un livre de Peter Lynch qui disait un truc du genre « Ma femme connait mieux la bourse que moi ». Il faut savoir relativiser ses connaissances en matière de bourse. Ce n’est pas pour rien que tous les livres de bourse qui parlent d’expérience en bourse, montrent que l’égo est le pire défaut d’un trader. Je crois que plus le modèle qu’on utilise est simple et moins il y a de chance qu’on se trompe sur une variable.

La troisième est attention à l’effet de masse.
Les analystes sont doués pour cela. Si mon collègue publie telle ou telle analyse et que tout le monde le fait, si je ne le fais pas… je vais passer pour l’idiot du village. Ou si je veux me démarquer du troupeau et que je me trompe, on va me mettre à la trappe. Suivre est parfois une sécurité pour certains analystes. Au moins on ne peut pas me virer pour une erreur que tout le monde a commise. Tout va bien quand le système tourne normalement mais pas quand la machine déraille et de nouveaux éléments apparaissent comme la volatilité, la peur, les cygnes noirs. Les analystes ont beau vous dire, c’est à cause des ouragans, tempêtes qui ne sont pas prévisible, leurs outils restent faux (cf Nassim Taleb Le Cygne noire). Attention à ce que vous lisez. Ayez en tête la chose suivante : qui l’écrit, pour quelle raison, pour qui, pourquoi et son influence. N’oubliez pas que tous les analystes HSBC, Société Générale, BNP prévoyaient un cac à 4500 en juin.

J’ai essayé de faire une liste qui est malheureusement non-exhaustive des erreurs à ne pas faire. Cela étant un essai, je rajouterais peut-être au fil du temps d’autres conseils afin de mieux analyser l’actualité.