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#1 02-03-09 16:21:36
Europlasma, entre Sechilienne, Finaxo et Aurea
Europlasma oeuvre traditionnellement depuis 1992 dans la gestion des déchets ultimes, type REFIOM ou amiante, quelle traite par gazéïfication/combustion et vitrification. Parallèlement, la société est en train d'étendre sa technologie de torche au plasma à la valorisation des déchets banaux, et notamment production d'énergie à partir de biomasse. Elle intervient tant en France qu'à l'étranger (Canada, GB, Japon), soit sous forme de JV, partenariats, soit par vente de licences,...
Auparavant déficitaire, la société a retrouvé l'équilibre en 2007, et vient d'annoncer une hausse de 20% de son chiffre d'affaires pour 2008, à 33 MEUR. Ce chiffre est en phase avec les attentes de l'analyste Atoutcapital Equities, qui tablait pour ce niveau de CA d'un résultat de 0,08 eur par action. L'analyse, datée de fin 2007, est dispo sur le site
http://www.actusnews.com/documents/ACTU … a_1207.pdf
A noter que la valorisation de la société est très inférieure aux fonds propres, et à la trésorerie : au cours d'aujourd'hui, soit 1,28 euros, la capitalisation ressort à 14,5 MEUR, pour 20 MEUR de trésorerie à fin décembre, et des FP estimés de 29MEUR, à confirmer lors de la prochaine publication de résultat. Cette décôte provient non seulement de la chute générale des marchés (le cours a été divisé par trois depuis fin décembre), mais aussi des incertitudes qu'ont fait peser l'attitude du Crédit Suisse sur la pérennité de l'entreprise. En effet, le Crédit Suisse, entré l'an dernier à l'occasion d'une AK réservée de 33MEUR, dont il en a libéré 11M, a souhaité, fort de ses 12% de droits de vote et de la clause qui lui avait permis d'obtenir 3 postes d'administrateurs sur 5, éjecter l'équipe en place. Le PDG ne s'étant pas laissé faire, et les autres actionnaires ayant apporté leur soutien, Crédit Suisse a décidé de ne pas poursuivre la libération de l'AK souscrite. Le PDG affichait l'an dernier des craintes sur l'impact de cette mesure, mais au vu des chiffres annoncés, il semblerait que l'entreprise ait réussi à passer ce cap difficile.
Le plus gros risque potentiel (mais je n'ai pas d'informations sur le sujet, et ignore combien le Crédit Suisse possède encore d'actions) serait un dégagement sur le marché de l'un des institutionnels actionnaires. La société côte au ML, et est naturellement sensible à la mise sur le marché de gros volumes.
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#2 18-03-09 21:15:58
Re: Europlasma, entre Sechilienne, Finaxo et Aurea
Europlasma envisage de se diversifier dans le solaire photovoltaïque.
Un article de l'usine nouvelle du 13 mars révèle que Europlasma serait candidat, en JV avec d'autres sociétés landaises, pour la reprise du site de Sony à Pontonx-sur-l'Adour, en vue d'assembler des panneaux photovoltaïques. Le projet "SunLandes" repose notamment sur la technologie de la torche à plasma, utilisée pour purifier les pastilles de silicium avant leur intégration dans les cellules photovoltaïques.
Ce projet est en concurrence avec deux autres. Mais quel qu'en soit l'issue, il est prometteur de savoir que Europlasma est prêt à s'ataquer à un nouveau segment d'activité.
Extrait de l'Usine Nouvelle :
(§ sur Sony)...
Dans le même temps, au Conseil régional d'Aquitaine, on s'active. Alain Rousset va recevoir deux des porteurs de projets de reprise du site, autour du photovoltaïque. Celui de Solarezo, une société lyonnaise qui souhaite créer une unité industrielle de production de capteurs photovoltaïques, avec une nouvelle technologie pour les toitures de bâtiments de grande surface. Un autre projet, baptisé Sunlandes, réunit des patrons d'entreprises de la région : Didier Pineau à la tête d'Europlasma, Arnaud Chaperon, dirigeant de Viviers de France, Gérard Vandamne pour HP Fermetures, ainsi que Néolectra, une société de conception et gestion de parcs énergétiques européens. Il s'agirait d'investir dans une ligne d'assemblage innovante de panneaux. Le projet pouvant bénéficier de la technologie développée par Europlasma, autour des wafers, ces galettes de silicium qui sont incorporées dans les cellules photovoltaïques, et qui va donner lieu à brevet. Sunlandes serait dès lors bénéficiaire d'un accord de licence exclusive. Enfin, troisième projet en lice : celui d'Eric Cavel, ex-directeur du site, dans lequel n'apparaitrait plus le groupe Business Création, qui avait beaucoup inquiété les salariés de l'usine landaise.
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