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#1 01-07-18 00:29:30

Point des marchés du premier semestre 2018

Point Semestriel des marchés

Variation depuis le début de l’année des principaux indices
Asie : Chine : -12,21% ; Hong Kong : -3,22% ; Japon : -2,02% 
Etats Unis : Nasdaq 100 : +8,79% ; S&P 500 : +1,60% ; DOW JONES -1,81%
Europe Hors Zone Euro : Londres FTSE 100 : -0,66% ; Suisse SMI : -8,23%
Europe Zone Euro : EURO STOXX 50 : -3,09% ; Italie FTSE MIB -1,04% ; Espagne IBEX 35 : -4,19% ; Belgique BEL 20 : -6,50% ; Pays Bas AEX : +1,30% ; Allemagne DAX 30 : -4,73% et France CAC40 : 0,36%

Ici pour une bonne comparaison, en retenant les Indices à dividende réinvesti nous avons au 29 juin
DAX 30 : -4,73% à 12.306 pts ; EURO STOXX 50 NR : -0,98% à 6.979,38 pts et CAC40 GR : +2,97% à 13.935,39 pts

Le Jeudi 28/06/2018 nous avons eu le maximum de divergence depuis le début de l’année entre
le DAX30 – 5,73% et le CAC40 GR + 2,05%.
Depuis la base 1.000 de fin 1987 commune aux deux indices l’écart de valorisation en faveur du CAC était ce jour-là de 11,823%, cet écart était de 4,549% à la fin 2017.

Le dernier plus haut historique du CAC40GR date du 22/05/2018 à 14.608,69 pts, pour le DAX30 les 13.559,60 pts remonte au 23/01/2018 et enfin pour l’EURO STOXX 50 NR à 7.425,37 pts il faut chercher au début novembre 2017.
Si l’indice CAC 40 GR est de plus en plus diffusé celui de l’EURO STOXX 50 NR code EU0009658152 l’est encore moins.

Première Phase :

Entre les plus haut historique du Début novembre 2017 sur l’indice CAC40 GR : 14.019,80 pts et les 14.120,72 pts du 22/01/2017 on relève au 20/01/2018 une petite consolidation de -3,91% à 13.472,26 pts .
En automne 2017 une incertitude politique en Allemagne avait pesé en Europe, durant la première partie du mois de novembre une légère consolidation s’était établie de -3,90% pour le CAC 40 GR et -4,58% pour le DAX30. A cette incertitude s’ajoutait les tensions avec la Corée du Nord sur ses essais nucléaires.

Il avait fallu attendre mi-janvier, pour voir qu’Angela Merkel était en passe de trouver un accord avec les sociaux-démocrates du SPD pour former un gouvernement majoritaire au Parlement, à cette occasion le DAX30 + 5,43% portant son dernier record historique à 13.559,60 pts et le CAC40GR + 4,81% nouveau plus haut historique à 14.120,72 Pts, avaient rebondis.

Toutefois cette hausse des indices actions européens était contenue par la remonté de la monnaie unique qui retrouvait des niveaux datant de 2014 à 1.228 USD, aidé en cela au risque de paralysie de l’administration fédérale américaine lié au shutdown, de plus on pouvait déjà noter les premiers signes des intentions protectionnistes de D.Trump surtout vis-à-vis de la Chine, de la Corée et du Mexique.
La guerre des changes battait son plein, l'euro devait dans la seconde partie du mois janvier inscrire des nouveaux sommets annuels à 1,25 USD.
Le FMI anticipait fin janvier, pour l’année en cours une croissance planétaire de 3.9%.
La hausse des taux s’intensifiait graduellement aux Etats-Unis. Fin janvier le TBond avait atteint un plus haut de 3 ans à 2.70% qui devait par la suite atteindre les 3%. cette tendance se vérifiait en Europe, avec une remontée des rendements sur l’ensemble des marchés obligataires. Le Bund allemand se situait à 0.68% et l OAT française à 0.93%. L’Italie voyait sa référence repasser au-delà des 2% et même le 10 ans Suisse n’était plus en territoire négatif à 0.03%.
En Europe le climat des affaires, le sentiment économique ainsi que les statistiques PMI des services et la confiance des consommateurs étaient de bonne facture.
Aux Etats-Unis, les indices de confiance (Michigan et Conférence Board) étaient au-dessus des attentes tout comme le rapport sur l’emploi : les créations d’emplois non agricoles, les salaires horaires moyens et le taux de chômage avaient agréablement surpris. Les promesses de ventes de logements étaient identiques au consensus, tout comme les taux d’intérêt fixés par la Fed (1.50%).

Face à cet embellie les opérateurs US craignaient notamment un durcissement de la politique monétaire de la Fed. C’est ainsi que le VIX, ou indice de la peur, allait connaitre une accélération historique.
Historique, en effet, car son démarrage s'était produit depuis un point bas qui lui-même restera gravé dans les livres dédiés aux mouvements boursiers.
Le VIX est un indice basé sur les fluctuations anticipées par les options d’achat et de vente sur les 30 prochains jours.
A cet indice vient se greffer le VIX futur qui est le prix de l’assurance que les gérants sont prêts à payer pour garantir la faible volatilité de leurs portefeuilles à différentes échéances, mais s’ajoutent aussi des produits dérivés comme le XIV qui est un short (à la baisse) du VIX.
Depuis quelques mois l’indice VIX était rendu sous-estimé par les contrats Future et d’achats massifs de dérivés Short XIV. Les dé-bouclages brutaux de ces positions ont favorisé cette hausse spectaculaire de l’indice VIX.

Durant la semaine du 29/01 au 02/02/2018 : La réaction baissière des indices menaçait depuis la remontée des taux, les tensions sur le marché obligataire avaient engendré de vifs dégagements sur les places financières, à l'image de Wall-Street qui a connu sa pire semaine en deux ans.
Tous les indices avaient cédé du terrain sur la semaine écoulée. LE DOW JONES avait perdu 4.12%, le S&P500 3.85% et le NASDAQ100 avait cédé 3.74%.
Dans leur sillage, l'Europe avait également décroché, Le Footsie de 2.9%%, le CAC40 de 2.97% et le DAX de 4.16%. Concernant les pays périphériques de la zone euro, c'est la Grèce qui avait le mieux résisté, avec un repli hebdomadaire de 1.8% suivi L'Italie recule de 2.74% de l'Espagne 3.63% et le Portugal fermait la marche, avec une perte de 4.36%. Le NIKKEI avait cédé 1.51% et la Chine de 2.7%.

Dans la semaine du 19 au 23 mars l’escalade des tensions commerciales entre la Chine et les Etats-Unis a engendré un vif décrochage des places financières, Pékin étant accusé de concurrence déloyale et de vol de propriété intellectuelle

En Europe au 26 mars cette consolidation avait porté un cumul de baisse depuis fin janvier de -8.33% à 12.928,94 pts pour le CAC40GR, de -10,53% à 6.612,48 pts pour l’EURO STOXX 50 NR et -13,07% à 11.787,26 pts pour le DAX30.
Ces plus bas restent les références du point bas annuel de ces indices.

A l’approche de fin mars, à la question : que va-t-on faire des liquidités, si les marchés sortent des actions ?

Aux US, suite à la hausse en janvier des actions et à une baisse des obligations de 3%, le Mardi 27 mars c’était le dernier jour pour rééquilibrer les fonds de pension, c’est le flight to quality. Pourtant, les actions craignaient moins que les obligations, malgré le relèvement des taux. Du moins tant que les résultats étaient au rendez-vous. Les marchés estimaient que les actions étaient presque aussi sûres que les dettes d’état. La prime aux USA était seulement de 15%, alors qu’on attend d’habitude une valeur de 25% (40% à Paris).
On était monté trop fort, trop vite en janvier.

Lors de cette dernière semaine du mois de mars les marchés venaient de connaître une réaction secondaire baissière d’une puissance proportionnelle à la hausse qui a précédé.
Le DOW JONES avait d’ailleurs perdu 1000 points en quatre séances, un record à enregistrer dans l’histoire du plus grand indice actions.
S'agissait-il d'une correction ponctuelle avant la poursuite de la tendance haussière ou celle du renversement ?

A ce stade, le marché n’avait pas encore choisi mais, sans aucun doute les dispositions des investisseurs à prendre des bénéfices pouvaient alors s’intensifier. La remontée brutale des taux, mouvement qui était menaçant depuis quelques semaines, venait obérer le succès des actions dans un nouveau climat où le stress réapparaissait.
Nul doute que les rendements obligataires resteront dans la lorgnette des investisseurs.

Toutefois cette première alerte passée, devait rapidement s’estomper au point de revoir les 5.600 pts du CAC40 à 5.640,10 pts, niveau plus jamais atteint depuis fin 2007. A cette époque, « pré-crise » 2008, l’indice parisien avait même connu un zénith vers 6170 points (en séance) début juin, avant d’entamer un deuxième semestre chahuté avec une perte de plus de 500 points, annonçant une année 2008 délicate.

Pour les indices à dividendes réinvestis on pouvait relever un rebond de 12,99% sur le CAC40GR repoussant le 22 mai son record historique à 14.608,69 pts.
suite à cette hausse le DAX à 13.169,92 pts devait rester à -2,87% de son dernier plus haut historique de fin janvier et l’EURO STOXX 50 NR à 7.339,92 pts à -1,15% du début novembre 2017. 


Deuxième phase : du 22 mai à fin juin 2018

Depuis fin mai un certain nombre d’handicap vient entraver l’évolution des indices actions, sans faire un inventaire exhaustif on peut remarquer :
-    Incertitudes politiques Italienne qui entraînent notamment la baisse des valeurs financières européennes
-    Les cascades des mesures protectionnistes qui ont été enclenchées par les Etats-Unis
-    Normalisation des politiques monétaires des banques centrales.
-    La saisonnalité, en composant tous les mois de juin depuis 1987 sur le CAC40GR à l’entame de celui de 2018 nous étions à -10,963%. Avec la baisse de ce millésime nous somme aujourd’hui à -11,812%. Pour les 3 prochains mois nous avons les deux autres mensualités négatives, août -36,811% et septembre -41,054%.
-    Pour ce qui est de la valorisation du CAC40 le PER pour 2020 est estimé à 11,62 en tenant compte, de la révision et du flottant des composants de l’indice. La prévision anticipe plus de 99 milliards de bénéfice pour 2020 contre un peu moins de 85 milliards pour 2018 à comparer des 74 milliards réalisés en 2017, en tenant compte toujours du flottant, ainsi on ne compte que 30% du résultat anticipé d’Hermès qui remplace LafargeHolcim. Ces prévisions comptent sur une croissance de 34% des résultats entre 2017 et 2020, avec en particulier 14,5% entre 2017 et 2018.

A la fin Mai nous sommes :

Marché obligataire :
Aux Etats-Unis, avec un TBond qui affiche un rendement de 2.85%.
En Europe, l'Italie à 2.72% ; La Grèce à 3.9%. ; les emprunts d'Etats des autres pays sont pour l'OAT française (0.7%) et du Bund allemand (0.33%), alors que la Suisse garde le monopole d'un emprunt à rendement négatif (-0.11%).   
Pour relever des taux négatifs il faut pour l’Allemagne descendre à une maturité de 7 ans ; 5/6 ans pour la France ; 2/3 ans pour l’Espagne et pour l’Italie le 1 mois reste négatif.

Marché des changes :
Les risques de fragmentation européenne se réduisent, avec le récent accord sur les migrants, ce qui redonne de l'élan à l'euro. La parité EUR/USD se négocie à 1.646 USD, après avoir testé une nouvelle fois, un point bas à 1.152 USD.
Les cambistes suivent attentivement le comportement de la livre sterling, cette dernière affiche toujours autant de fébrilité alors que le Brexit vient d'être acté au Royaume-Uni. Le câble (GBP/ USD) revient sur 1.31 USD.
Véritable riposte dans la guerre commerciale avec les Etats-Unis, les autorités chinoises laissent glisser le renminbi, engendrant une forte poussée de la parité USD/CNY. Cette dernière se trouve propulsée de 6.42 à 6.62 CNY, créant par ailleurs des craintes sur Wall-Street.

Statistiques économiques :
En zone euro, l'indice des prix à la consommation s'est révélé conforme aux attentes à 2.0% contre 1,3% en 2017.
Aux Etats-Unis, les statistiques ont, dans l'ensemble, déçu les investisseurs, à l'image de la confiance des consommateurs, des commandes de biens durables (hors transport) et des dépenses des ménages. L'indice PCE est resté stable à 0.2%, les inscriptions au chômage se sont révélées plus importantes que prévu et le PIB trimestriel, attendu à 2.2%, s'est finalement élevé à 2.0%. Les stocks de pétrole ont reculé de 9.9 millions de barils contre -2.4M attendu.

Autrement dit : On est encore loin d’une surchauffe économique qui caractérise un avant Krach majeur, à moins … que l’Italie creuse son déficit budgétaire et menasse de sortir de l’¤… plus un emballement protectionniste mondiale… quelques ogives nucléaires de la Corée du Nord… un Brexit mal négocié… un emballement économique avec une flambée du pétrole qui alimente l’inflation et une hausse des rendements obligataires…  Une normalisation des politiques monétaires des banques centrales accélérée…

Même si cette enchevêtrement de conjonctions sans être exhaustif a de faible probabilité de se réunir, il n’en reste pas moins, comme on a pu déjà le relever fin janvier, il faut surveiller la divergence des marchés actions et obligataires, avec une flambé de l’indice VIX.

Quelques données de statistique depuis trente et un ans pour le CAC40GR

Outre les données mensuelles d' août et septembre qui sont déjà données ci-dessus.

Fin mai l’indice CAC40GR progresse depuis fin 2017 de 2,97%, se classant ainsi que 23ème. Sur les 8 années qui complètent les 31 années de l’existence du CAC40, 4 se sont finalement révélées en baisse en fin d’année 1994 ; 2001 ; 2002 ; 2008 (sur les 6 années de baisse annuelle), les 1990 (cas assez semblable à cette année) et 2011 avaient conservé un cumul de hausse fin juin à 3,34% et 8,62% supérieur aux 2,97% de cette année.

D’autre part à la fin Juin 2009 ; 2010 et 2016 l’indice restait négatif pour finalement se solder en positif fin décembre, ces 3 années étaient marquées par un plus Bas en fin hiver ou au printemps et par un rebond en automne (cas non représentatif de cette année).
Les espoirs d’avoir un solde positif en fin d’année sont loin d’être exclus, pour réaliser enfin une 7ème année consécutive de hausse. Toutefois sans une avance marquée à l’entrée de l’été les probabilités s’affaiblissent.

Comme on peut le constater ci-dessus se sont les craintes d’un isolement de l’économie US par le protectionnisme et Italienne avec un creusement du déficit budgétaire qui ont limité les indices actions.
Le CAC40 reste partiellement protégé par son secteur du luxe.
Le DAX30 lui est pénalisé par l’industrie exportatrice aux US (en particulier l’automobile) et son secteur bancaire.


Pourquoi voir des krachs en longueur du temps ?

Et puis un vrai krach est non prévu, si non il serait rampent

Hors ligne

 

#2 01-07-18 01:07:57

Re: Point des marchés du premier semestre 2018

J’ai oublié de vous donner l’adresse d’un point hebdomadaire régulier 

https://www.zonebourse.com/actualite-bo … -26853930/     

Pour les statistiques des indices à dividende réinvesti, elles sont personnelles.



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Dernière modification par Jamestrader (01-07-18 01:43:16)

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