Simulation de bourse

francis33 a écrit:

Pour 2017 je ne refais pas l'expérience.

Dommage ==> il faudrait regarder sur plusieurs années pour mesurer la qualité de ces sélections,réduire le facteur chance, ...  ceci dit la littérature abonde d'analyses et méta-analyses sur les perfs des gérants de fonds... mais celles portant sur les gérants US sont je trouve plus sérieuses et plus facilement disponibles que sur le marché français.

Mais à défaut c'est déjà instructif, merci du partage.

N.

Bonsoir RickyBiz,

Tout d'abord sincères félicitatoches pour votre score de la journée, vous démarrez l'année 2017 en fanfare... Ca s'arrose !!! (je ne sais pas faire un c cédille majuscule).
Ensuite, merci pour ce lien, très instructif pour son propre raisonnement, on n'a jamais assez de points de repères, que ce soit pour les suivre ou pour les fuir comme la peste, et les exemples négatifs sont aussi importants que les exemples positifs.
J'ai personnellement appliqué (réellement hélas), il y a une dizaine d'années une méthode voisine des dogs, issue de ma seule imagination, portant uniquement sur les résultats de sociétés du CAC 40, combinaison de 3 mois, 6 mois, et 1 an. Des feuilles Excel nickel ! Résultats que je n'ai plus sous la main, mais pas terribles du tout (pas ruineux non plus), de mémoire.
Dans cet article, je note la sincérité de l'auteur qui avertit au début en disant qu'il semble que le hasard soit un  critère non négligeable.
Je vois un tout petit paragraphe (2 lignes) intitulé "Pourquoi un faible prix unitaire ?". Alors là, je suis d'un avis entièrement contraire, qui n'engage que moi : si la capitalisation est faible c'est peut-être que la société est une chèvre. C'est pourquoi tous les autres paramètres qui m'intéressent passent bien avant, et si par bonheur elle n'est pas chère, tant mieux. Je ne nie évidemment pas qu'une société décotée qui trouve son créneau s'envole comme une fusée. A ce moment-là, je m'en rendrais sans doute compte, je l'étudierais de nouveau et je l'achèterai ou non, peut-être en me trompant... Je préfère un manque à gagner en n'étant pas le premier à acheter "parce qu'elle n'est pas chère".
D'ailleurs je commence à avoir un avis contraire à celui que j'avais à propos des sociétés dites "chères". Et pour l'étude de ces cas ce bon vieux Boursematch va peut-être me servir de terrain de test. En effet, dans mes feuilles Excel, j'ai noté les performances de sociétés et les paramètres qui m'intéressent, et je trouve que certaines sociétés dites "chères" performent très bien. Par exemple Esi Group que j'ai en réel depuis 1 an, actuellement PER = 36.4, VE/CA= 2.14 (donc chère ?), j'en suis à + 60% de gains. Il me reste à trouver la limite entre "chére" (mais performante) et "trop chère" (et là, gros gadin), et ça, c'est un long travail je suppose et je ne suis pas sûr de trouver une réponse. Je l'ai mise (ESI) dans ma liste de The Bull, elle démarre en négatif. Sur BM j'avais acheté ABC Arbitrage, puis je me suis dit qu'avec un VE/CA= 13,3, elle était vraiment trop chère (pour moi), donc je l'ai revendue très vite, malgré un Ebit/CA de 58%, ce qui est fabuleux (enfin, il me semble que...). Je souhaite quand même à ceux qui en ont qu'elle fasse un beau parcours 2017.
Enfin, pour terminer, un mot sur Memscap. Carton rouge d'après mes critères (pas de croissance), mais je ne vais certainement pas dire que c'est un navet, surtout avec son départ canon à 11% aujourd’hui.  Gloire à elle et tous mes encouragements. Et un autre mot sur toutes les sociétés (il y en a un paquet) qui performent alors qu'on voit qu'elles ne font que diminuer des pertes. Là, si un généreux connaisseur peut m'expliquer (sans que je me risque à un quelconque achat, il y aura sans doute toujours des subtilités qui m'échapperont) comment une action peut gagner 30% en 3 mois en continuant à enregistrer des pertes.